Le Cloud-computing : la mort de l’informatique traditionnelle ?

Le concept de Cloud-computing

Le concept de Cloud-computing (informatique via Internet) est de plus en plus présent dans l’actualité informatique, et l’on voit de plus en plus de solutions « Cloud » se répandre chez les offres des hébergeurs. Ce terme se rapproche des « web applications » par son mode de fonctionnement et sa finalité.

Derrière cette appellation se dessine une réalité encore très floue. Le terme de « nuage », se rapportant conceptuellement à Internet, où chacun se fait utilisateur, concepteur, récepteur et émetteur reste imprécis. On pourrait dès lors parler, pour donner une idée un peu plus claire, de mise en réseau de toutes les ressources informatique à l’échelle mondiale.

Qu’est-ce que le Cloud-computing ?

L’objectif du Cloud-computing est d’externaliser l’ensemble des ressources informatiques. Il s’agit, autrement dit, de déployer les ressources à partir de serveurs, en passant, du coté client, par un navigateur et une connexion rapide à Internet. Toute ressource serait alors en ligne, qu’il s’agisse de stockage de données, de puissance de calcul ou d’édition de documents.

Peut-on imaginer alors ce que sera l’avenir de l’informatique, avec la perspective qu’offre le Cloud-computing ?

L’ordinateur tel qu’il se présente aujourd’hui, avec ses capacités de stockage en augmentation permanente, sa puissance surdéveloppée, sa pléiade de logiciels, serait tout simplement obsolète. Il suffirait en quelque sorte de posséder un ordinateur léger (tel que les Netbooks ou les EEEPC, par exemple) et d’une connexion très rapide pour accéder à l’ensemble des outils informatiques. Plus de logiciels, plus d’installations rébarbatives, plus de gestions complexes de disques… c’est en quelque sorte le « tout en ligne ».

En ce sens, on peut voir dans l’avènement des modes ASP et SaaS une grande avancée technique et conceptuelle qui ont conduit à la naissance du « nuage ». On peut aller jusqu’à voir dans ces modes les prémices d’une nouvelle idée de l’informatique.

Dell, Microsoft, Google, IBM, Amazon et dernièrement Microsoft, se sont lancés dans le Cloud-computing. Microsoft a en effet imaginé un système pour facturer le matériel informatique et les logiciels en fonction de l’usage exact qui en est fait.

Alors puisque le monde de l’informatique est en pleine mutation, puisque les plus grands ont été séduits par le Cloud-computing et qu’ils se lancent dans de vastes projets, l’ordinateur traditionnel, et l’informatique dans son essence même devraient connaître une renaissance.

La mort annoncée n’est pourtant pas à notre porte et l’ordinateur traditionnel connaît encore un franc succès. Le Cloud-computing apparu depuis le début des années 2000 n’a pas empêché les constructeurs de développer toujours plus la puissance des machines. Certains diront peut-être qu’il s’agit là des derniers soubresauts d’un mourrant. Il reste cependant que face à ces possibilités, il serait peut être bon de remettre en cause cette frénésie de puissance qui rend obsolète le moindre ordinateur dès les premiers mois de sa vie. Par ailleurs, selon l’institut GfK, 500 000 Netbooks auraient été achetés en France en 2008, soit 1 ordinateur par minute. L’utilisateur ne mise plus sur la puissance mais sur la flexibilité et la mobilité. Une telle évolution montre la volonté de changement des utilisateurs et le frémissement de cette révolution.

Le SSD sera bientôt plus vendu que les HDD

C’est confirmé, bientôt, les SSD seront plus vendus que les HDD. Les gens privilégient de plus en plus les disques durs SSD qui garantissent plus de rapidité et de réactivité à leur ordinateur.

Explication

Cette information sur la vente des SSD qui pourra dépasser celle des HDD a été fournie par la Statista, un site de statistiques, études de marché et en même temps un portail de business intelligence. Cette hausse de la vente des SSD s’explique par l’intérêt que portent les utilisateurs sur ce type de disque dur. Comparé au HDD, il est bien plus rapide même si capacité de stockage laisse à désirer. Si les HDD consomment davantage d’énergie, les SSD sont moins énergivores. Ces derniers ne comportent pas de pièces mécaniques mobiles contrairement aux HDD, ils sont donc plus résistants aux chocs ou tout autre incident. Question prix, actuellement ils sont plus chers mais cela n’empêche pas les gens de l’acheter pour servir de système de stockage secondaire. Mais le plus souvent, il est utilisé pour résoudre le problème de lenteur des ordinateurs portables ou PC de bureau. La lenteur se trouve souvent au démarrage, un disque dur SSD active aussi davantage le système d’exploitation utilisée sur la machine.

Les données de la Statista

D’après la Statista, la vente des disques durs SSD pourra dépasser celle des disques durs HDD en 2021, d’ici 4 ans environ. La différence d’unités vendues est estimée en trentaine de millions environ (330 pour les HDD contre 360 pour les SDD). Cette année, la Statista estime que le nombre d’unités vendues de HDD ne dépassera pas les 400 millions si celui des SSD se rapproche des 200 millions. La hausse de la vente chez l’un d’entre eux provoquera pourtant une diminution chez l’autre, voilà pourquoi d’ici quelques années, tout changera. D’ailleurs, les fabricants ne cessent d’apporter des améliorations aux disques durs SSD. Qui sait, peut-être trouveront-ils aussi les moyens de réduire de plus en plus les inconvénients de ces disques et faire de ceux-ci meilleurs que les HDD en tout point. Le temps nous en dira davantage.